L’aube dure et moite au-dehors
Parlerait presque d’un froid de novembre
Avec des mémoires d’un ailleurs douloureux et blessant
Où les meurtrissures s’étalent
Et ne peuvent se décrire
Au-delà du divan marron et froissé
Du professionnel des secrets malmenés
Avec la surprise d’une valse au cœur de la pluie
La douceur d’une caresse sous un ciel terne
Quand nos mains se rejoignent
Et font vibrer les sens
La vie est ainsi faite
De promesses tellement délicieuses
Au-delà d’une danse que tu choisis
Où tu inventes nos pas
Quand nos bouches murmurent
Des chants d’un autre monde
Qui évoquent la houle
Sous les vents frais du large
Quand tu viens en douceur défroisser
Mes paupières un peu lourdes au réveil,
Délicate,
Ta main d’une caresse efface tous les passés
Délicate,
Ta main d’une caresse efface tous les passés
Tes lèvres toujours douces et leur murmure profond
Indescriptible sinon ce serait de l’impudeur
Que j’aime tes secrets dans les plis de ma peau
Murmurés divulgués
Quand les marées se lèvent
Et que la terre humide se vêt de blés dorés
Qui dansent sous le vent en évoquant les ombres
Douces, parfois brunes, sur le sable d’un jaune pâle
Sous les reflets du vent
Quand le ciel reste tendre
La vie est ainsi faite de si précieuses promesses
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