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Sud - Ouest, France
Des mots-Des Images en tout sens

lundi 30 décembre 2013

Sous Le Ciel De Mes Nuits - et autres recueils revisités

Le livre Sous le Ciel de Mes Nuits



Recueil créé en 2010 revisité-retravaillé pour une belle vie 

Dès 2014

Des collages des poèmes et des textes

Quelques photos aussi



Le livre CERTITUDES


Recueil créé en 2011

De nombreux collages et quelques poèmes

pour ceux qui préfèrent les images

Revisité 

dimanche 29 décembre 2013

Un Rien Contre L'Oubli - Reprise



Le livre Un Rien Contre L\'Oubli


Recueil 2012 revisité lui aussi

Des collages et photos en couleur 

Des textes aussi pour une belle vie 

Dès  2014

Ainsi sont repris les petits livres carrés

 Encore plus beaux

Des prix plus bas

Une première ces temps-ci !


N'ECOUTEZ PAS



Le livre N\'ECOUTEZ PAS



Mon premier recueil de collages et textes courts, (créé en 2009), retravaillé pour une nouvelle vie

dès 2014


Mots tissés : Poèmes, nouvelles et autres textes. Images : Collages et photos

Des mots qui comme vagues en hiver
Aux bords de la page se cabrent, se poussent,
S’affrontent et s’entrechoquent
Ecrire afin de ne pas hurler
Quand au-dehors

Le monde est à l’envers…

samedi 28 décembre 2013

A l'Aube de Ces Matins Précieux - Deuxième Nouveau Recueil



Le livre A l\'Aube de Ces Matins Précieux


Un Autre Nouveau recueil 

Une Belle entrée dans l'année 2014

Des Collages, des Photos, des Nouvelles et des Poèmes


Et Mes souhaits les Meilleurs pour chacun d'entre vous

Remplissez-vous d'images, de sons et de lectures

Laissez vos pieds danser sur la musique des mots


Victoire

vendredi 27 décembre 2013

Avant-Première





Décembre 2013

Elle






Certains ouvrent des tiroirs afin de trier, de jeter et de ranger aussi. D'autres préfèrent les laisser fermés à jamais afin de laisser des pans de leur vie dans l’oubli. Ils espèrent ainsi, effacer une part de leurs douleurs accompagnées parfois de milliers de rancœurs.
Enfin, il en est quelques-uns qui cherchent au creux des lattes de bois des images bien enfouies, souvent cachées par d’autres, sous les courbes et au-delà des paysages restés longtemps inaccessibles.

Elle a pris tout l’espace. Toujours regrettée, elle s’est fait désirer. Elle surgit du silence et jamais ne s’inquiète. Elle sera l’idéale à jamais égalée.

Elle se cherche parfois dans le brillant des miroirs mais jamais elle ne se reconnait. On lui a dit que de grand yeux peuplaient son regard bleu et que ravissante elle était.
Dans les profondeurs du reflet devant elle, toujours elle y rencontre des yeux verts. Alors elle la recherche, alors elle se cherche dans un regard qui serait bleu au-delà du miroir. Toujours seule elle est et jamais elle ne se reconnait. Elle se trouve jolie, parfois, mais toujours avec des yeux verts et, belle, si elle l’est, c’est sans doute au grès des vents, au grès de vos humeurs, mais rarement pour elle. Elle, ne sait plus qui elle est dans ce miroir sans mémoire, dans ces miroirs sans images. Ses yeux ne seront jamais bleus.

Qui est-elle ? Qui est l’autre ? Qui est-elle sans l’autre ?

Cet impossible est éternel. Toujours il la rattrape. Elle voudrait crier, elle pourrait casser. Elle souhaiterait questionner encore comme chaque jour passé. En parler, elle ne le peut pas. Elle ne le peut plus. Hurler encore, dans son monde intérieur, elle le peut mais plus personne ne peut lui raconter.
De toute façon ils mentiraient, de nouveau comme alors.
Pourquoi chercher ?

Elle voudrait des silences sans question. Des absences sans douleur. Elle souhaiterait se reconnaître enfin. Ne plus s’interroger sans cesse sur ce temps d’alors tellement éphémère.
Quand la page semble enfin tournée, elle s’éveille dans la nuit. La lune éclaire les visages qui se cherchent. Quand apparaît le vide, le vide est encore gouffre et la mémoire sans trace est douleur sans mémoire.

Elle connait des larmes qui surgissent d’un manque sans images. La douleur est là, toujours. Elle bruisse, elle sourd. Elle occupe tout l’espace.

Elle, cette image de l’autre est parfois recherchée en chacun des regards rencontrés. Intense, peut-être le manque. Immense peut-être l’absence.
Mais Elle, n’est jamais là. Présence impossible. Qui est-elle ? Forme inaccessible et sans visage. Celle dont tous ont décrit des sensations, des images et des reconnaissances. Tous l’ont vue et se souviennent. Sauf elle.

Elle la voudrait dans ses souvenirs espérant une esquisse qui rendrait les choses plus douces mais aujourd’hui demeure sans elle et est fait de cet impossible. L’inaccessible.

Le manque est pourtant là qui fait parfois l’oubli d’être soi.
L’autre est l’absente, toujours.
Sa vie à elle est l’enfer d’être et de n’être que décevante en l’absence de l’autre, en l’absence d’Elle.

Depuis l’enfance et trop longtemps encore elle n’a pu être elle, pour elle-même. Elle s’est toujours lue dans leur regard comme étant elle-sans l’autre.

L’autre, Elle, a manquée et manque parfois encore dans chacun des moments de son existence. Ce manque ne sait-être apaisé. Jamais remplacée. L’autre est ailleurs et le vide est fait de douleur de cris intérieur et de silence.

L’éclatement de soi est un débordement. Comment aimer sans l’autre avec cette quête sans cesse inachevée.
Le vide ne peut-être qu’une éternité impossible. Elle ne reviendra pas.

Abandonnée depuis si longtemps. L’a-t-elle connue si elle est sans images ?
L’a-t-elle connue si elle reste sans mémoire ?
Ils le disent. Ils l’affirment. Telle une meilleure amie, toujours complice, Elle, restera en elle mais vécue sans mémoire.

Auprès de toi mon aimé, l’équilibre est enfin complet. Jamais dans ton regard je ne retrouve ce manque de l’autre. Je ne lis dans tes yeux que désir et plénitude.

Mais quand tes absences se prolongent, quand le manque de toi se dessine, mes peurs anciennes surgissent de nouveau et le vide sans images s’impose. Le manque de l’autre, Elle, ma sœur, ma jumelle  et mon incomplétude sont là et se répètent à l’infini.
Le manque de toi et le manque d’Elle, soudain en moi se confondent. Les cris intérieurs se déchirent et se dispersent en profondeur : souvenir de leur regard d’alors. Tout se vit comme si son absence me rendait de nouveau insatisfaisante, inexistante.

Malgré moi,  l’idée de sa présence me permettrait de lire enfin dans le regard des autres toute cette satisfaction qui aujourd’hui reste impossible. La déception ancienne surgit de n’être que moi sans elle sinon comment s’expliquerait l’absence prolongée de l’aimé ? Comment s’expliquerait leur regard toujours déçu quand il se pose sur moi.

Comment tourneraient les jours si j’avais été l’absente pendant qu’Elle partageait chacun des matins du monde ?

Les images sont là, perdues entre ciel et terre, entre vague et ressac derrière la brume aussi où les vagues hésitantes chevauchent des bancs de sable avant de retrouver la bordure des dunes pour s’échapper de nouveau au loin sans accès sur l’infini.



Cette nuit là auprès de toi, dans ce bout du monde, j’ai pu sentir sous mes pas l’éclatement des algues. Les embruns piquaient mon visage et mes yeux toujours verts. J’ai reconnu la glaise sous mes doigts, le sel dans mes cils et à la lisière de tes cheveux. Sur ta peau j’ai retrouvé le goût du miel. Et la lune était pleine.





Décembre 2013

La lumière se prolonge enfin





Décembre 2013




Décembre 2013

A deux à l'orée du jour




Décembre 2013




Décembre 2013




dimanche 1 décembre 2013

Ces Instants Si Fragiles - Enfin un Nouveau Recueil - Décembre 2013





Le livre Ces Instants Si Fragiles


Il est des images qui éveillent d’autres images 
Toujours,
Celles rencontrées ont éveillé en moi 
Chacun de ces instants


                                                     1er Décembre 2013


Des Collages, des Photos, des Textes : Poèmes et Nouvelles
Des inédits
Tout en couleur


lundi 18 novembre 2013

mardi 23 juillet 2013

Emmène-moi





Dans les yeux des enfants
J’ai lu  de la terreur
Quand des mains sont trop proches
Et fouillent avec violence,
J’ai vu des larmes aussi
Pour des tendresses absentes,

De ce temps loin
Si loin
Magnifié,
Devant une ride profonde
Et vos mains qui se perdent 
Sur des corps sans désir

J’ai vu des paysages au loin
Fait de lumières vives
Sous la chaleur du ciel,
Là où les paysages scintillent
Volent les tissus
Et tanguent les hanches
Quand les pieds hésitants
Effleurent les terres brûlantes
C’était au loin

Mais quand c’est toi qui part
Mon cœur vacille
Et mon désir se crie
Nos mains seront trop loin
Elles caresseront le vent

Emmène-moi

Dans mes yeux
Se tariront les larmes
Reprendront les gris-verts

Tes doigts  
Éveillent en moi  de telles douceurs,
Enfouies jusqu'à toi
Sous les terreurs de l’enfance,

Le parfum de tes mots
Les murmures de ta bouche,
Emmène-moi

Être unique
Et ne jamais se perdre.



vendredi 15 mars 2013

La Lune est restée Pleine






La lune est restée pleine
Toujours elle est sereine
Au creux de mon oreille
Elle murmure dans la nuit
Des courbes qui émerveillent

Elle me parle de tes yeux
Tu as gardé les mêmes
Ils brillent de tes envies
Ils éveillent toujours
Des perles endormies

Quand c’est toi qui raconte
Quand la source de tes doigts
Me parle de vents du large
Je rêve  que  plus jamais
La lune ne s’efface
Je ne sais pas les mots
Et j’aime t’entendre encore
Redécouvrir chaque nuit
Tes images éternelles.

jeudi 14 mars 2013

A l’appel de la lune




Cette nuit-là elle luisait pleine
Des rires et des larmes
Sur lesquels elle veille,
Suspendue là depuis des temps éternels,
Elle paraissait pourtant sereine,


J’ai pu voir au-delà du vent noir
Les heures lancinantes
Des temps de mon enfance
Sublimées par ces instants trop courts
Quand nous revenions le soir
De ce bord d’océan
Où les reflets du ciel
Avec algues et rochers
Dessinent sur la grève
Des pages éphémères,

Eux filaient loin devant
Rêvant de parvenir vainqueur
Aux portes de la demeure,

Je préférais rester
A écouter sa voix
 A l’ombre de ses pas,

Il me contait  encore
Les chariots,  les casseroles,
Calliope
Et puis l’étoile du Nord,

Je ne comprenais pas bien
L’histoire de ces lumières,

J’aurais pu mieux apprendre
Et retenir longtemps
Ces mots plein de mystère
Qu’il épelait d’un tendre
Mais j’aimais trop le suivre
Lire et l’entendre encore,

Si j’avais su répertorier  
Toutes ces syllabes bien ordonnées
Lui-même serait resté silencieux
Que seraient devenus les cieux
Sans plus aucune étoile ?