Cette
nuit-là elle luisait pleine
Des
rires et des larmes
Sur
lesquels elle veille,
Suspendue
là depuis des temps éternels,
Elle
paraissait pourtant sereine,
J’ai pu voir au-delà du vent noir
Les
heures lancinantes
Des
temps de mon enfance
Sublimées
par ces instants trop courts
Quand
nous revenions le soir
De
ce bord d’océan
Où
les reflets du ciel
Avec
algues et rochers
Dessinent
sur la grève
Des
pages éphémères,
Eux
filaient loin devant
Rêvant
de parvenir vainqueur
Aux
portes de la demeure,
Je
préférais rester
A
écouter sa voix
A l’ombre de ses pas,
Il
me contait encore
Les
chariots, les casseroles,
Calliope
Et
puis l’étoile du Nord,
Je
ne comprenais pas bien
L’histoire
de ces lumières,
J’aurais
pu mieux apprendre
Et
retenir longtemps
Ces
mots plein de mystère
Qu’il
épelait d’un tendre
Mais
j’aimais trop le suivre
Lire
et l’entendre encore,
Si
j’avais su répertorier
Toutes
ces syllabes bien ordonnées
Lui-même serait resté silencieux
Que seraient devenus les cieux
Sans
plus aucune étoile ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire