Des mots qui comme vagues en hiver
Aux bords de la page se cabrent, se poussent,
S’affrontent et s’entrechoquent,
Ecrire afin de ne pas hurler
Quand au dehors
Le monde est à l’envers,
Ecrire
Quand les voyelles s’emmêlent,
Telles les vagues s’effleurent
S’observent et puis s’enchaînent,
Perdent leur route
Rebondissent dans un souffle,
S’épuisent et se caressent
Et sur la feuille s’apaisent.
Petit ourlet blanc et soyeux
Du sable, elles se retirent
Laissant trace de leurs soupirs,
Grains fins savoureux, mélodieux,
Les mots te disent enfin
Comme il est doux
De jongler avec les humeur du Temps,
Ecrire
Pour étendre mes doigts
Au bord de l’autre rive
Ecrire
Afin de retenir l’instant
Sur le sable de la page
Plus belle que les restes de l’Erika
Ecrire encore
Afin de prolonger le jour
Apprivoiser la nuit
Ecrire tout ce qui se murmure
Les images, les cris, les larmes et les soupirs,
Ecrire
Comme les vagues reviennent
Sans cesse se renouvèlent.
Aux bords de la page se cabrent, se poussent,
S’affrontent et s’entrechoquent,
Ecrire afin de ne pas hurler
Quand au dehors
Le monde est à l’envers,
Ecrire
Quand les voyelles s’emmêlent,
Telles les vagues s’effleurent
S’observent et puis s’enchaînent,
Perdent leur route
Rebondissent dans un souffle,
S’épuisent et se caressent
Et sur la feuille s’apaisent.
Petit ourlet blanc et soyeux
Du sable, elles se retirent
Laissant trace de leurs soupirs,
Grains fins savoureux, mélodieux,
Les mots te disent enfin
Comme il est doux
De jongler avec les humeur du Temps,
Ecrire
Pour étendre mes doigts
Au bord de l’autre rive
Ecrire
Afin de retenir l’instant
Sur le sable de la page
Plus belle que les restes de l’Erika
Ecrire encore
Afin de prolonger le jour
Apprivoiser la nuit
Ecrire tout ce qui se murmure
Les images, les cris, les larmes et les soupirs,
Ecrire
Comme les vagues reviennent
Sans cesse se renouvèlent.